Simultanément à l’inauguration des Jeux olympiques de Tokyo 2020 l’habituel et inévitable doodle de célébration de Google est apparu en ligne. Seulement, cette fois, l’entreprise ne s’est pas limitée à une image commémorative ou à un court-métrage : en cliquant sur l’image, vous vous trouvez devant un véritable jeu vidéo (qui peut être atteint à partir d’ici, pour ceux qui l’auraient manqué), avec tous les critères et pièges appropriés. Ce n’est pas la première fois que le doodle devient un jeu vidéo, mais jusqu’à aujourd’hui nous n’en avions jamais vu un aussi complexe et articulé, capable non seulement de relier l’événement olympique à quelque chose de ludique, mais de le faire en célébrant à la fois l’événement et à la fois directement et indirectement. 

 

La culture du pays hôte

Et tout cela grâce aux caractéristiques intrinsèques du médium. L’un des objectifs du projet était d’exalter les artistes et les développeurs japonais. Donc, bien que l’idée vienne des États-Unis, la réalisation est l’œuvre de Studio 4 ° C, une maison de production japonaise fondée en 1986 qui, ces dernières années, s’est occupée de tout. Un choix qui a sans doute payé en termes de rendement et de capacité à interpréter correctement l’objectif final.

 

Dans le jeu nous prendrons (évidemment) le rôle d’un chat, qui une fois débarqué sur l’île des champions doit participer à une série d’épreuves, en choisissant également l’équipe pour laquelle concourir. Il y en a actuellement 7 disponibles : marathon, skateboard, rugby, nouvelle synchronisée, escalade, tennis de table et tir à l’arc, mais d’autres pourraient être ajoutées dans les prochains jours. A chaque victoire, nous garantirons des points à l’équipe que nous avons choisie, dans une gigantesque course mondiale où chaque victoire, même la plus petite, contribue au résultat final.

 

La célébration du Japon, et l’importance que le jeu vidéo a dans leur culture, commence avant même de remporter le premier défi : des animations d’introduction aux graphismes en pixel art, tout fait référence à la tradition de ce qu’on appelle les Jrpg, les jeux de rôle japonais dont il est représenté de manière illustre la série des Final Fantasy, qui avec d’autres titres ont prêté quelques pièces à la cérémonie d’ouverture.

Cette capacité à mélanger une jouabilité réelle avec la célébration de la culture japonaise fait de l’Isle of Champions un environnement vivant, explorable de loin en loin, plein de missions annexes, d’environnements différents et de petits secrets grâce auxquels on peut étendre l’expérience et recevoir de petites notions de culture japonaise.

Chaque personnage est lié d’une manière ou d’une autre au folklore japonais, du Kappa à Nasu no Yoichi, l’archer mythologique capable de toucher un éventail en chevauchant un destrier au milieu des vagues, qu’il faudra bien sûr défier dans l’épreuve de tir à l’arc.
 

Un autre aspect à ne pas négliger est que les “petits jeux” ont leur propre dignité, ils demandent de l’adresse, des réflexes et de la concentration pour gagner, ils ne sont pas seulement des prétextes pour raconter une histoire : celui de rugby vous oblige à penser exactement comme un joueur de rugby, dans l’escalade il est important de calculer le prochain mouvement et dans le nouveau synchronisé les mécaniques des jeux de rythme sont exploitées. Ce qui est une autre invention japonaise.

Cela peut sembler normal si vous fréquentez ce secteur, mais ce n’est pas le cas, car doodle touche des millions de personnes, même des non-joueurs, qui se retrouvent soudain face à une nouvelle grammaire qui mêle texte, image, adresse, amusement, narration non linéaire et information. Bref, ce que l’on appelle souvent un jeu vidéo et qui ne peut être exploité de la sorte que grâce à l’énorme considération dont il jouit au Japon. jeux des doodles Google populaires

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